Paulina
- Angélica Liddell
- Jessica Walker
- Clémence Caillouel
Seule en scène adapté de « La maison de la force » d’Angélica Liddell
(Prix national de littérature dramatique, Espagne, 2012).
1er Prix du Festival Les Floréales Théâtrales 2017
la pièce
Parfois drôle souvent tragique, ce seule en scène nous parle de notre propre violence et nous emmène au cœur de la barbarie, de la solitude et du désamour.
Paulina Elizabeth Luján Morales avait 16 ans, elle était mexicaine. Le 12 mars 2008 elle est enlevée, violée et assassinée dans l’état de Chihuahua, à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis. Paulina est l’une des victimes du féminicide mexicain. Des femmes tuées parce qu’elles sont des femmes. Des milliers de femmes assassinées dans la violence la plus extrême et en toute impunité.
C’est sa voix qui nous guide à travers ce solo. Elle laisse apparaître des personnages abimés, torturés, parfois obscènes, et son témoignage se transforme en un voyage dans le monde d’une violence plus ordinaire et à peine visible.
Angélica Liddell écrit : « Quand je parle de mon propre destin dans «La maison de la force», ce n’est pas du narcissisme, je le fais pour pouvoir parler des femmes assassinées de Ciudad Juarez : la sensibilité part toujours de l’individu pour aller vers le collectif. »
PRESSE
«Magnifique révélation, la jeune comédienne Clémence Caillouel dispense une performance exceptionnelle, par un jeu organique d’une rare puissance dramatique, d’immersion poignante au limite du supportable, nonobstant la distanciation théâtrale, au coeur de l’intime ravagé et de la souffrance.»
– Martine Piazzon, Froggy’s delight
«Un travail génial porté par les mots d’Angélica Liddell. Une cruauté qui sert à bâtir des instants de poésie, de cynisme amer et des personnages qui sont capables de se faire justice et de
dénoncer leurs propres assassins.»
– Jordi Borde, Recmana.cat
«L’actrice se balade sur une corde sensible qui sépare la lucidité du délire, et il en résulte que la peur d’une chute imminente fait pression sur le système nerveux du spectateur.»
– Toni Mata, Regio7
«Un texte à la fois dérangeant et nécessaire»
– Fernando Llorente, Le Diaro Montanes
«Il y a quelque chose de précieux, d’imperturbable ou sacré dans cette pièce de théâtre ; quelque chose de fragile et délicat en lien avec la mémoire.»
– Richard Pettifer, Theaterstuck
«La metteur en scène Jessica Walker dirige avec brio l’actrice Clémence Caillouel qui passe avec une grande fluidité de l’espagnol au français.»
– Anne-christine C, Sortiraparis
la metteure en scène
JESSICA WALKER est membre fondateur du Teatro del Silencio, l’une des plus importantes compagnies chiliennes des années 90. Au sein du Laboratorio Teatro, elle développe depuis 18 ans un théâtre expérimental qui repose sur l’union entre technique et spiritualité et fait naître un théâtre intime, explosif, émotionnel et vivant.
Web: www.laboratorioteatro.com
l’actrice
CLEMENCE CAILLOUEL est comédienne. Tout au long de son parcours, elle s’est formée aux pratiques du théâtre chorégraphique et expérimental, au clown, au bouffon et au chant. Depuis une dizaine d’années, elle vit et travaille entre l’Espagne, l’Allemagne et la France.
Web: : www.clemencecaillouel.com