Mon fils marche juste un peu plus lentement
- Ivor Martinić
- Juan Miranda
- Anouk Luthier
- Astrid Albiso, Laurent Czerniak, Elena Durant, Eva Jarriau, Florent Mousset, Teresa Ovidio, Chap Rodriguez Rosell, Ivan Toulouse et Maria Verdi
résumé :
Branko se déplace en fauteuil roulant et, ce jour-là, il fête ses 25 ans. Ses amis et sa famille se préparent, chacun à sa façon, pour célébrer cet événement. Chaque rencontre entre les différentes générations met en lumière la complexité des personnages au prisme du handicap de Branko. Si certains corps et certains esprits sont fatigués par la vie et son chaos, d’autres sont à l’aube d’un temps nouveau, marqué par l’amitié et la découverte de l’amour.
L’auteur :
Ivor Martinić est l’un des plus jeunes représentants d’une nouvelle génération de dramaturges européens. Diplômé en dramaturgie à l’Académie des Arts Dramatiques de Zagreb, il est l’auteur de pièces de théâtre, de radio-feuilletons et de scénarios. Ses textes, traduits en plus de quinze langues, ont été joués avec succès dans différents pays de l’ex-Yougoslavie et, également, en Argentine, Uruguay, Mexique, Belgique, Grèce, Grande-Bretagne et Allemagne. L’axe central de son univers poétique est la famille. « La famille est un espace, parfois claustrophobique, où les erreurs dues à un manque de compréhension peuvent arriver fréquemment, mais c’est aussi un univers où peuvent surgir de merveilleux moments de compassion. Le concept de famille en tant qu’unité élémentaire fondamentale de la vie en société m’a toujours intrigué dans la mesure où, au cœur de ces relations intimes et sincères, apparaît un espace pour questionner les anomalies de la société dans son ensemble ».
LE METTEUR EN SCène :
Juan Miranda (Argentine) est acteur, metteur en scène et dramaturge. Il obtient sa licence de mise en scène et dramaturgie à l’Institut du Théâtre de Barcelone et vient d’intégrer le Master DAS Théâtre à l’Université d’Art d’Amsterdam. Avec toujours un grand désir de travailler en réseau, sa définition de la pratique théâtrale se conçoit comme non-hiérarchique, comme un travail collectif qui ne sépare pas la mise en scène de l’écriture ou du jeu des comédiens, qui privilégie une intégration transversale de ces trois axes de travail. « La trame de l’histoire de Mon fils… oblige la troupe à habiter la scène collectivement, très simplement et dans une grande écoute de l’autre. C’est l’un des plus grands défis lancés par l’auteur. Une pièce chorale portée par des acteurs de trois générations différentes. Pour cette raison, je désire approfondir mes recherches sur l’expression des « non-dits », les tabous du quotidien et aller à la recherche des anomalies de la vie de tous les jours. »
les comédiens :
Maria Verdi Après une formation auprès de Lucien Raimbourg, Mary Marquet et Raymond Rouleau, Maria Verdi joue au théâtre des auteurs du répertoire classique et contemporain, tourne au cinéma et à la télévision. Elle a notamment joué sous la direction de Patrice Chéreau, «Les Paravents» de Jean Genet au Théâtre Nanterre -Amandiers, de Jorge Lavelli, «Heldenplaz» de Thomas Bernhard au Théâtre de La Colline et de Jérôme Savary «Dommage qu’elle soit une putain» de John Ford au Théâtre de Chaillot. Elle joue aussi au Théâtre de l’Odéon «Le vertige des animaux avant l’abattage» de Dimitriadis mis en scène par Caterina Gozzi. Au cinéma, elle tourne entre autres dans «Calmos» de Bertrand Blier, dans «Le choix des armes», d’Alain Corneau, dans «L’homme blessé» de Patrice Chéreau, et récemment dans «La Belle époque » de Nicolas Bedos.
Teresa Ovidio est d’origine portugaise, elle obtient une licence de psychologie à La Sorbonne à Paris. Elle reçoit également un diplôme de scénographie, et part ensuite à New York suivre une formation à l’Actor’s Studio John Strasber. En France, elle joue au théâtre avec Guy Rétoré «Le sexe de la femme comme champ de bataille» de Mateï Visniec et «Nuit d’automne à Paris» de Gilles Granouillet. Elle joue sous la direction de Pierre Chabert, «Ay Carmela!» de José Sanchis Sinisterra, Frédéric Belier-Garcier, Liliom de Ferenc Molnar, et sous la direction de Jean-Louis Thamin, «La conversation de Bolzano» de Sandor Marai. Elle met en scène «Ma comédie française» de et avec Jean-Marie Galey, et joue au cinéma avec Raoul Ruiz, Patrick Timsit, Flora Gomes, Edgar Pêra.
Astrid Albiso est née et a grandi en Argentine où elle a suivi la formation du Conservatoire d’Art Dramatique de Buenos Aires. Elle s’est formée comme comédienne auprès de P.Audivert, C.Banegas et A.Catalan, entre autres. Arrivée à Paris en 2010, elle intègre la compagnie franco-argentine Lluvia de ceniza avec laquelle elle joue «Gore» de Javier Daulte et «Les canailles, un mariage orthopédique» de Lucas Olmedo. Elle obtient une Licence en arts et Spectacle, à l’Université Paris 8. En 2016 elle crée avec Caroline Gleyze la compagnie El Vaïvén avec laquelle elle joue «Criminel» de Javier Daulte et produit en collaboration avec le collectif argentin MARTE, «Dans l’impasse, une expérience collective» Elle joue à l’Institut Cervantes de Paris «Miroir aux alouettes» spectacle écrit et mis en scène par Micaela Agostini. Elle est assistante à la mise en scène de «La belleza del sueňo eterno» de Fiorella De Giacomi présentée au Centro Cultural de la Cooperacion à Buenos Aires.
Florent Mousset commence le théâtre très jeune et joue dans «La Dispute» de Marivaux, «Le Dindon» de Feydeau avec la troupe du théâtre du Pax. Il est formé aux Ateliers du Sudden dirigés par Raymond Acquaviva. Il travaille entre autres avec des metteurs en scène tels que Jérémie Lippmann et Ladislas Chollat. Il parcourt la France avec le spectacle «Un fil à la patte» de Feydeau mis en scène par Isabelle Starkier. Il joue dans «le Songe d’une nuit d’été» de Shakespeare et «Lysistrata» d’Aristophane mis en scène par Raymond Acquaviva et dans «Froid» de Lars Norén mis en scène par Mariapia Bracchi. Il intègre la compagnie Lluvia de cenizas et joue dans «Gore» de Javier Daulte et «Les Canailles» de Lucas Olmedo à la Cartoucherie de Vincennes. Récemment on a pu le voir dans «Criminel» de Javier Daulte mis en scène par Caroline Gleyze avec la compagnie El Vaïvén. Il a tourné pour la télévision notamment dans Plus Belle la vie et prête sa voix dans l’émission l’œil et la main sur France 5.
Elena Durant est d’origine espagnole et péruvienne, elle est née et a grandi à Strasbourg. À l’âge de 19 ans, elle commence des études de comédienne au Conservatoire Royal de Bruxelles. Après sa licence, elle se perfectionne à Grenade et obtient un master en Médiation Culturelle et Etudes Latinoaméricaines. Elle part à Madrid pour suivre les cours du metteur en scène argentin Jorge Eines et séjourne en Argentine où elle découvre la scène de Buenos Aires. Tout au long de ses études, elle se forme en danse-théâtre avec des professeurs tels que Tamara Gvozdenovic (compagnie Peeping Tom) et Trinidad Castillo (ancienne élève de Pina Bausch). En 2016, elle est assistante de mise en scène à Gran Canaria pour la pièce «Los Malditos» de Antonio Lozano, mise en scène par Mario Vega, une coproduction internationale (Espagne, Colombie, Uruguay, France), finaliste aux « Premios Max » (l’équivalent des Molières en France).
Eva Jarriau intègre le Pocket théâtre, le conservatoire du 18e avec Carole Bergen et suit la formation de l’école du Jeu. Elle joue dans dans «l’Enjeu» de Delphine Eliet au 104 puis «Misterioso-119» de Koffi Kwahulé sous la direction de Vincent Varène à la Scène Watteau. Elle a vécu à Buenos Aires et jouait pour plusieurs productions, publicités, courts-métrages de réalisateurs étrangers, et long-métrages comme «El Invierno» de Emiliano Torres. En 2016, elle part en tournée en Bolivie pour la pièce «Los Rubiecitos» de Laura Derpic. Elle est membre active du collectif MARTE dans lequel elle travaille comme actrice mais aussi comme productrice: Festival Intercambio, Familia Política, Olas Migratorias. De retour à Paris en 2017, elle participe à la création de «Dans l’impasse, une expérience Collective» et travaille sur les échanges culturels transatlantiques. Elle est la traductrice bilingue de «Cloture de l’amour et Répétition» de Pascal Rambert aux éditions Libretto à Buenos Aires.
Ivan Toulouse pratique depuis quarante ans le dessin, la peinture, la sculpture, la poésie et le chant. Il enseigne les arts à l’université Paris 8 (1994-2008) et Rennes 2 (depuis 2008). Son projet de spectacle actuel «La Fontaine» est une performance graphique et poétique dans laquelle il récite en public trente fables et les dessine en même temps sur un grand mur blanc.
Chap Rodriguez Rosell Diplômé en Traduction et Interprétation, il se forme au métier d’acteur auprès de P.Audivert, S.Gallazzi, et P.Coca à Buenos Aires. Arrivé en France en 2009, il travail au Théâtre National de la Colline, sous la direction entre autres de Rodolphe Dana, Thierry Paret, Annie Mercier et Sophie Loucachevsky. Il suit le Cours Florent. Il joue sous la direction de Cecilia Cemino à Buenos Aires, puis de Sandra Dubrulle et Dominique Flau-Chambrier à Paris. Il rejoint la compagnie de Lucas Olmedo, pour laquelle il joue «Gore» de Javier Daulte, «Le Grigori et les Vigiles» (finaliste Théâtre 13) et «Les Canailles» (Cartoucherie). Il intègre la compagnie Lalasonge d’Annabelle Simon, et joue dans «Un monde meilleur ?» puis «Chevelure(s)». De retour dans sa ville natale de Barcelone, il joue au cinéma pour Cesc Gay dans «Félix» et pour Sergi Portabella dans «Jean-François i el sentit de la vida» puis au théâtre dans «Menjaràs la carn» sous la direction de Loredana Volpe.
Laurent Czerniak Après avoir travaillé en tant que directeur du recrutement et commercial pour des sociétés de service et en tant que psychothérapeute, Laurent Czerniak suit plusieurs formations de clown, d’improvisation et du jeu de l’acteur… Il joue au cinéma dans des courts et moyens métrages, notamment dans «Passage à l’acte» de Corentin Viau et Violence conjugale d’Eric Doula. Il met également en scène en 2015-2016 une adaptation d’une pièce de Musset «Il ne faut jurer de rien».
Production El Vaïvén
Création lumière, scénographie et costumes Elisabeth Castells i Negre
Traduction Nika Cohen