La Tour de Pise
- Diastème
- Karine Dedeurwaerder
- Fanny Soler
- Miguel Acoulon
- Vincent Heiquet
RÉSUMÉ
Convoquée sur un plongeoir, une jeune femme tétanisée n’a d’autre choix que de sauter. Ce qu’elle refuse catégoriquement. Dilemme…
Une comédie légère, grave et impudique sur les peurs de la vie et de l’autre.
PRESSE
« Dans ce personnage de femme qui se demande comment tenir droit dans un monde où tout va de travers, la toute jeune Fanny Soler porte comme son aînée Jeanne Rosa, l’émotion à fleur de peau. Sur une très belle scénographie, la mise en scène tout en délicatesse de Karine Dedeurwaerder, accompagne finement ce texte d’une drôlerie bouleversante. » L’Oeil d’Olivier
« Fanny Soler campe également parfaitement tous les rôles secondaires, montre une belle énergie et le sens du rythme dans ce spectacle de qualité qui s’approprie avec justesse le texte de Diastème et en propose une version fidèle et efficace. » Froggy’s Delight
« J’ai découvert ce soir, une comédienne que je n’avais jamais vue, qui est éblouissante ! Elle est fascinante ! » Sorties à Paris
« Un joli moment pour ce seul en scène qui tisse un beau lien entre l’actrice très attachante et le spectateur! Simplicité, douceur et folie sont aux rendez-vous ! » Théâtre Actu
« Dans une nouvelle mise en scène de Karine Dedeurwaerder, avec Fanny Soler, n’a rien perdu de son mordant ni de son mystère. » L’humanité
« Cette pièce de Diastème, dans une mise en scène pour le moins étonnante de Karine Dedeurwaerder, est interprétée avec un humour de la plus grande finesse pouvant cependant aller jusqu’au burlesque, par Fanny Soler. » Arts Culture Evasions
« La mise en scène est audacieuse. Dans le clair-obscur du plateau, au rythme de la musique, Fanny Soler défie les lois de la gravité sous nos yeux inquiets. Une performance. » Spectacles Selection
« Il fallait une comédienne audacieuse pour interpréter ce monologue singulier, et l’impressionnante Fanny Soler a un sacré tempérament. Dans une astucieuse mise en scène de Karine Dedeurwaerder, elle déambule cet absurde plongeoir : va-t-elle se redresser ? Sera-t-elle enfin prête à sauter ? » Le Figaro
« Un spectacle qui, par son originalité, ne laisse pas indifférent. » RegArts
« Karine Dedeurwaerder, la metteuse en scène, parvient à tenir le public en haleine. Il y a des ponctuations : un noir soudain, l’entêtante ritournelle transalpine, mais pas de temps morts. » Le 18e du mois
« Une très belle interprétation. Un très bon moment. » Cathy lit et sort aussi
« On a aussi aimé la formidable interprétation de Fanny Soler et la scénographie qui joue habilement avec la lumière et les noirs. A découvrir ! » Artiphil’
NOTE D’INTENTION
La Tour de Pise de Diastème est un texte qui m’interroge…
Sur un plongeoir, une femme s’émeut et s’amuse de ses amours déçues, du monde où tout est à l’envers, pour peu à peu, réaliser qu’il est peut-être temps de prendre son envol et de vivre.
Depuis plusieurs années, la thématique de la femme et du genre en général m’anime.
Avec La Tour de Pise de Diastème, j’ai d’abord beaucoup ri. À chaque lecture, je suis transportée par l’absurdité de la situation et la drôlerie de ce personnage. Cette jeune femme est terriblement attachante même si on a parfois envie de la secouer, elle et son syndrome du prince charmant à faire pâlir la féministe en moi.
L’auteur
Patrick Asté, dit Diastème est un auteur-compositeur-interprète, musicien, écrivain, dramaturge, scénariste, metteur en scène et réalisateur français. Sa première pièce en tant qu’auteur et metteur en scène, La Nuit du thermomètre, avec Emma de Caunes et Frédéric Andrau a été créée au CDN de Nice. Suit 107 Ans, adapté de son troisième roman, toujours avec Frédéric Andrau, créée en 2004. Puis La Tour de Pise, avec Jeanne Rosa, créée à Avignon en 2006. En 2009, il met en scène sa création L’Amour de l’art etcoécrit également des scénarios pour la télévision. Son premier long-métrage en tant que réalisateur, Le Bruit des gens autour, écrit avec Christophe Honoré sort en juillet 2008. En 2014, il réalise son deuxième long-métrage, Un français, Il sort ensuite un film plus léger, la comédie dramatique Juillet Août en 2016. Au théâtre, il écrit et met en scène La Paix dans le monde, dernier volet du triptyque commencé par La Nuit du thermomètre puis 107 ans. Pour la télévision, il écrit le téléfilm Claire Andrieux d’Olivier Jahan et la série Neuf meufs, réalisée par Emma de Caunes.
L’ÉQUIPE
Karine Dedeurwaerder est metteur en scène. 1erprix en théâtre classique et 1er prix en théâtre moderne à l’unanimité du jury du CNR d’Amiens, c’est en intervenant en tant que comédienne-formatrice dans les divers ateliers enfants, jeunes et adultes de Théâtre 80, qu’elle fait ses premiers pas vers la mise en scène et peaufine en 1994, sa formation sur l’analyse dramaturgique avec Daniel Lemahieu – auteur dramatique – metteur en scène et maître de conférence à l’institut d’études théâtrales, la Sorbonne Nouvelle Paris III. En 2004, elle crée sa propre compagnie, la compagnie les gOsses et s’implante sur le territoire du Val de Nièvre.Aujourd’hui, artiste associée au projet culturel de la Communauté de Communes Nièvre & Somme, elle crée de nombreux spectacles professionnels et amateurs.
Fanny Soler est comédienne. Elle s’est d’abord formée au Conservatoire régional d’Amiens, puis à l’Académie Théâtrale d’Agen sous la direction de Pierre Debauche. Au sein de plusieurs compagnies amiénoises et parisiennes, elle a joué Molière, Shakespeare, Hugo, Wedekind, Crommelynck, Rostand, Sartre mais aussi Khemiri, Visniec, ou encore Wittenbols.
Miguel Acoulon est éclairagiste. C’est par le biais de son objection de conscience à la mairie d’Amiens de 1992 à 1994 qu’il a découvert le spectacle vivant et plus particulièrement la lumière. Les rencontres avec Didier Malaizé et Yvan Lombard le mènent alors à la régie et c’est donc assez naturellement qu’il commence à réaliser des créations lumière pour les compagnies de la région Hauts-de-France. Depuis 2013, il collabore aux spectacles de Karine Dedeurwaerder à la compagnie les Gosses (Dom Juan, Le Misanthrope, Nous qui sommes cent, Bienvenue, les Falopes).
EXTRAITS
« Si vous pensez qu’il suffit de me mettre là pour que cela déclenche en moi je ne sais quelle fulgurance, vous vous fourrez le doigt dans l’oeil. Je n’ai jamais de fulgurance, je suis comme tout le monde »
« Je crois que ça va pas être possible… Non, sérieusement, je suis pas sûre que ce soit une bonne idée… C’est une idée à la con, voilà. Il n’y a pas de quoi en faire une histoire… »
« C’est pas pour faire mon intéressante mais je n’ai pas la tenue adéquate. Si vous pensez que ce n’est pas assez dangereux comme ça, alors dans cette tenue…[…] Oh, je vous vois venir, mais oui comme c’est original! Je ne me mets jamais en maillot de bain, jamais! […] J’ai ce qu’on appelle de la pudeur, monsieur! Ça vous dit quelque chose, la pudeur? »
« Je ne sais pas qui a choisi la musique; mais… C ‘est un petit peu italien, quand même… c’est un pays qui a ses qualités, je ne dis pas. Je suis pas sûre sûre pour la musique. »