La Princesse qui Aimait l’Hiver

RÉSUMÉ

Depuis 3 ans que l’hiver dure, princesse Lora passe tout son temps à jouer dehors et faire des bonhommes de neige. Elle en oublierait presque de s’occuper de son royaume… Les villageois l’ont bien compris, car dans leurs champs plus rien ne pousse. Ils sont en colère et envisagent même de manger la princesse !

Lora se retrouve, bien malgré elle, plongée dans une épopée merveilleuse en quête de soi. Il lui faudra surmonter ses peurs en se confrontant à des entités magiques et des villageois pas contents afin d’endosser ses responsabilités de souveraine.

NOTE D’INTENTION

«La Princesse qui aimait l’hiver» est une aventure extraordinaire et magique. Une exploration de la difficulté du passage à l’âge adulte. Sous l’apparence d’une fable épique et féerique, il y a surtout une quête d’absolu et une nécessité d’interroger le sens de l’existence, de l’amour, de la famille et du rapport à l’autre.

A la mort de ses parents, la princesse Lora doit prendre des décisions importantes concernant le royaume et commander le cycle des saisons. Incapable de surmonter son chagrin, elle a installé un hiver qui dure depuis 3 ans, menaçant le bien être des paysans.

Nous donnerons à voir toute la magie de notre histoire par des sons ponctuels, des jeux de lumière bien choisis ainsi que par de petits et simples effets magiques d’une incroyable beauté et intensité.

Entre sérieux et légèreté, nous essayerons de faire entendre l’urgence de la parole de l’enfant qui veut enchanter le monde.

ÉQUIPE ARTISTIQUE

L’AUTEUR

Théo Zénoni
Il découvre la magie à l’âge de 16 ans et commence à jouer dans des spectacles à l’âge de 22 ans. En 2015, il
quitte son travail dans l’enseignement, pour suivre une formation professionnelle au Centre des Arts de la
Scène. Pendant trois ans, il écrit et met en scène plusieurs spectacles qui ont été joués au sein du
Festival des 15 Cents Coups, La Scoumoune en 2018 et Le changeur de monde en 2019 à destination du jeune public. Durant sa formation, il monte aussi sur scène dans Théâtre sans Animaux, mis en scène par Akim Ben Hafsia, dans Le Grand Orchestre des Comètes, mis en scène par Jacques Mornas et sous la direction de Jean-Paul Rouvrais dans Vide- Shakespearehypothèseantimatière- numéro 26. En 2019 il écrit la Princesse qui aimait l’hiver qui sera joué partout en France pendant deux ans.

LE METTEUR EN SCENE

Akim Ben Hafsia
Issu de l’American Center à Paris, il est d’abord formé par Blanche Salant et Paul Weaver. Il fait ses débuts dans La nuit juste avant les forêts de Bernard- Marie Koltès puis aux côtés de Clémence Poesy dans Le marquis ridicule de Paul Scarron. En 2004, il part à Londres poursuivre sa formation auprès de Jack Waltzer de l’Actor Studio. Il rencontre Mike Bernardin et Aurélia Nolin, directeurs de l’Impulse Company qui le dirigent notamment dans Comes from another world de Matthew Hurt, Richard III de William
Shakespeare, Les dactylos de Murray Schisgal, American Buffalo de David Mamet… De retour à Paris, il met en pratique l’enseignement qu’on lui a appris dans des ateliers indépendants et notamment l’exercice de répétition de Sanford Meisner. En 2011, il rejoint l’équipe du Centre des Arts de la Scène, et
commence à mettre en scène des spectacles. Sa mise en scène des Sorcières de Salem à l’Espace Paris Plaine est le point de départ d’une exploration de la bête acteur ; il le remet au centre du spectacle. Et c’est ainsi que pendant une huitaine d’année, il assurera la mise en scène des Diablogues de Roland Dubillard, de La Ronde d’Arthur Schnitzler, Théâtre sans Animaux de Jean-Michel Ribes, Jeux de Massacres d’Eugène Ionesco, Scène de chasse en Bavière de Martin Sperr, La Demande en Mariage, L’Ours, Le Jubilé et La Noce d’Anton Tchekhov, Mensonge de l’Esprit de Sam Shepard, Drames Brefs 1 et 2 de Philippe Minyana, Le Songe d’une Nuit d’été de William Shakespeare et il adaptera à la scène les films de Quentin Tarantino Reservoir Dogs et Pulp Fiction et de Tom Dicillo Ça Tourne à Manhattan. En Novembre 2021, il sera Jean dans Mademoiselle Julie de August Strindberg, A la Folie Théâtre dont il assurera aussi la mise en scène.

LES COMÉDIENS

Fanny Herault

C’est au Théâtre Universitaire de Tours, en 2014, que Fanny obtient son premier rôle dans «Performance-Vidéo» sous la direction de Didier Girauldon. En 2015, Pauline Bourse la dirige dans «Sainte-Jeanne des Abattoirs» de Bertold Brecht.

Par la suite, elle se forme à la Sorbonne Nouvelle où elle obtient une licence d’Études Théâtrales. En 2015, elle intègre le Centre des Arts de la Scène. Pendant ses trois ans de formation, on la verra dans «Théâtre sans animaux» de Jean-Michel Ribes, mise en scène d’Akim Ben Hafsia, «Le grand orchestre des comètes», mise en scène de Jacques Mornas et «Vide-Shakespeare-hypothèseantimatièrenuméro26» une création collective mise en scène par Jean-Paul Rouvrais. Depuis 2019, Fanny tient le rôle principal dans le spectacle «La Princesse qui aimait l’hiver» écrit par Théo Zenoni dans une mise en scène d’Akim Ben Hafsia.

En 2021, elle se forme à la fabrication et à la manipulation de marionnettes au sein du Théâtre aux Mains Nues. En parallèle, elle intègre la compagnie l’Emporte Nuages avec qui elle crée le spectacle «Mathany, merci pour la maison» dans lequel elle est à la fois comédienne et marionnettiste.

Karim Ternane

Il débute sur scène à 14 ans en interprétant Capitaine Crochet dans «Peter Pan» mis en scène par Mathias Troglic, au club théâtre de son lycée. Sa rencontre avec Mathias lui donne la possibilité de remonter sur scène dans «Candide» de Voltaire et dans la comédie musicale «Pygmalion et sa Fair Lady», au théâtre Pierre Fresnay à Ermont.

En 2018, il intègre le Centre des Arts de la Scène où il rencontre Akim Ben Hafsia qui le dirige dans «Douce Vengeance et autres sketchs» un cabaret d’Hanock Levin puis dans une libre adaptation de «Ça, c’est palace» de Jean Michel-Ribes. Au cours de ces deux ans, il collabore à une multitude de projets comme «Mémoire Miroir» mis en scène par Arnaud Pantois-Blachère et «Underground Café», mis en scène par Marine Tonnelier.

Il crée avec Maeva Meunier un duo de performers, EXHI. Ensemble ils écrivent, mettent en scène et jouent des spectacles de clown comme «Pas vu Pas pris», «Les culottés du plateau» et «Smectacle de Plown» et en 2022, il obtient son diplôme d’artiste clown, après une formation au Samovar. Actuellement, Karim tient le rôle de Nilerm dans le spectacle «La Princesse qui aimait l’hiver» écrit par Théo Zenoni, dans une mise en scène d’Akim Ben Hafsia, et le rôle de Sam dans l’émission jeunesse hebdomadaire «Okoo-koo» chez France Télévision.

Marine Tonnelier

Elle débute sur scène à 6 ans dans la comédie musicale «Emilie Jolie». Formée au studio Evi’danse à Auxerre, elle chante, danse et joue la comédie dans «Saga ou la Lignée du chausson d’argent», «la Quête», «Dix de coeur» et «Après 2012» écrits par Jocelyne Giani et mis en scène par Thierry De Fontenay. En 2013, elle intègre le Centre des Arts de la Scène. Elle rencontre Charlotte Costes Debure qui la dirige dans «Ville & Versa» et «Rire Barbelé», programmés au Café de la Gare. En 2014, on la voit dans «Arloc» de Kribus, mis en scène par Adriano Sinivia. En 2016, elle joue dans les «Belles Soeurs» de Tremblay ainsi que dans «L’Assemblée des femmes» de Valletti mise en scène par Brice Baugier. En 2017, on la voit dans «Ma fleur se meurt» de Geneviève Steinling, mise en scène d’Olivier Bruaux au Théâtre du Nord-Ouest. Aux Déchargeurs et à l’Espace Paris Plaine en 2019, Jacques Mornas la dirige successivement dans «Concerto de passion» et dans «Un autre songe» d’après Shakespeare. En 2021, Marine joue à La Folie Théâtre où elle tient le rôle principal du chef d’oeuvre de Strindberg, «Mademoiselle Julie», dans une mise en scène d’Akim Ben Hafsia. Depuis 2019, elle interprète Dame Hiver et Miss Printemps dans «La Princesse qui aimait l’hiver» écrit par Théo Zenoni dans une mise en scène d’Akim Ben Hafsia.

EXTRAIT

LORA […] ce qui compte c’est de s’occuper des gens qu’on aime. Et pour ça moi je suis nulle… Même être une princesse je ne sais pas faire.

PRINTEMPS – Ah bon ?

LORA – Oui ! A cause de moi, mon royaume est en train de mourir.

PRINTEMPS – Hooo… Ho ! Mais alors ? On est un peu pareil toi et moi ! Bah oui on y arrive pas ! Ho tu verras c’est pas très important finalement. Il suffit juste de rester bien tranquillement à ne rien faire et à regarder le temps passer. Voilà… Comme ça c’est sûr on ne fait pas de bêtises… Et c’est pas grave de pas y arriver hein il n’y a pas de honte !

LORA – Non mais c’est pas moi ça !

PRINTEMPS – Hein ?

LORA – On a l’air débile à ne rien faire là toi et moi !

PRINTEMPS – Ah bon ?

LORA – Mais oui ! On ne va pas rester toute notre vie comme ça ! Tu sais quoi ?

PRINTEMPS – Euh quoi ?

LORA – Je préfère encore me tromper plutôt que de ne rien faire !

PRINTEMPS – Quoi mais heu ! C’est super dangereux ! Moi à chaque fois que je fais quelque chose je casse tout. Ha ! Ha ! Je le sais bien !

LORA – Mais tu préfères vraiment rester toute ta vie à ne rien faire plutôt que de te tromper ?

PRINTEMPS – Ho bah oui !

LORA – Mais tu es le Printemps ! Tu existes pour une raison ! Tu n’es pas là pour rien !

PRINTEMPS – Heu…