Et à la fin, ils meurent (La sale vérité sur les contes de fées)

RÉSUMÉ

Gnangnan, les contes de fées ? Cucul, ces histoires pour endormir les enfants ? Détrompez-vous: avec leur lot d’amputations, meurtres, mutilations, cannibalisme et autres adultères, les versions originales ne sont pas à mettre entre toutes les mains !

Alors quand quatre personnages décident de prendre le contrôle du spectacle pour nous raconter la (sale) vérité sur les contes de fées, le résultat est un florilège de récits jubilatoires, irrévérencieux, crus et détonants de modernité !

L’Autrice

Lou Lubie est originaire de l’île de la Réunion. Elle y publie ses cinq premiers livres, avant de s’installer en France métropolitaine où elle se fait connaître avec «Goupil ou face». Elle est la fondatrice du Forum Dessiné, site communautaire où des dessinateurs de tous niveaux improvisent ensemble de la BD collective. Cette expérience de création partagée lui inspire «La Fille dans l’écran», une BD dessinée à quatre mains. Aujourd’hui, elle continue d’explorer de nouveaux genres, du thriller fantastique avec «L’Homme de la situation» aux contes de fées dans «Et à la fin, ils meurent».

De l’Antiquité à Perrault et Grimm, elle y présente les versions authentiques et croustillantes des contes, où la fin heureuse s’arrose à la vodka et le prince n’est pas si charmant. À travers ces récits savoureux, l’autrice aborde avec humour une réflexion sur l’éthique des contes : violence, sexisme, racisme… une exploration culturelle et littéraire passionnante !

Note d’intention

Lou Lubie a écrit un ouvrage irrévérencieux, plein d’humour et de dérision. C’est aussi une étude poussée et documentée sur les contes, leurs origines, leur réappropriation, leur place dans notre société, ce qu’ils en révèlent et comment ils l’affectent.

L’adaptation théâtrale est à l’image de la bande dessinée. Avec un ton très décalé, des anachronismes, des références à la culture populaire, la pièce joue avec les codes des contes pour mettre à bas leur prétendue naïveté, et révéler parfois leur violence, leur sexisme, leurs incohérences, toutes ces choses que nous ne voyons plus tellement elles sont ancrées en nous.

distribution

Pierre-André Ballande : Formé à l’école Jean Périmony, Pierre-André y a fait des rencontres marquantes qui ont donné naissance à divers projets: Cuisine et dépendances, Il y a foutrement longtemps, Looking for Max… Il a depuis joué dans des spectacles destinés au jeune public (Raiponce, Le Fantôme de Canterville), des classiques (l’adaptation d’un triptyque autour de Molière : Les Fourberies de Scapin, Le Médecin Malgré Lui et L’École des Maris) ou encore des comédies musicales (Aladdin – la Prophétie). Également auteur et metteur en scène fier de ses racines néo-calédoniennes, il collabore étroitement avec Myriam Sarg et Sacha Terrat en Nouvelle-Calédonie sur des projets théâtraux (Attention : Turbulences !, Le Plus Beau Jour de ma Vie, C’est que du Bonheur !) ainsi que des chroniques pour la télévision.

Virgile Daudet : Avant d’intégrer le Conservatoire du 11ème arrondissement sous la direction de Philippe Perrussel, Virgile s’est formé au sein de la Compagnie du café théâtre à Nantes. Il a joué aussi bien sur scène (Dalida, l’Exercice, Britannicus, Occident…) qu’à l’écran (Le Grand Numéro, Feux, Adèle en août…). Il a également écrit Ribambelle, un seul en scène qu’il a joué pendant trois ans à Paris. Il aussi mis en scène Le Théâtre des Positions, inspiré du travail de la compagnie Du Zerep, ainsi que son premier texte dramaturgique Diagonale(s).

Clara Leduc: Comédienne, autrice et metteure en scène, Clara s’est formée à l’école Artefact puis au conservatoire du 18ème Arrondissement sous la direction de Jean-Luc Galmiche. En parallèle de sa formation au conservatoire elle a joué L’Avare, mis en scène de Caroline Raux et De l’Ambition, de Yann Reuzeau. Depuis, elle a joué dans de nombreuses pièces, comme par exemple La Cantatrice Chauve, Un Fil à la Patte, Les Malheurs de Mr Toudoux, Le Misanthrope, La Nouvelle Histoire de la Belle au Bois Dormant, Divertir ou Périr, Le Secret des Ombres… Elle collabore avec de multiples compagnies telles que Les Polycandres, la compagnie Ucorne, la Compagnie Numéro 8, Les Poulbots, La Bande à Léon, Les Aléas, Les Batards du 7ème Art… Danseuse de Modern/Jazz depuis l’âge de 4 ans, elle a chorégraphié des pièces de théâtre (Diagonale(s), Le Misanthrope…) ainsi que des clips (Y’Akoto, Chéri).

Leila Moguez : Comédienne et metteure en scène, Leïla à été formée à l’Acting International. Sur scène, elle a joué, entre autres, dans Le Regard des Autres, Dieu, Chute d’une Nation, Feel Good… Elle a également mis en scène plusieurs spectacles : Seawall, Né sur X, La Mise au Pas ou encore Et Avec Sa Queue, Il Frappe. En 2015, elle a créé la compagnie Anansi, dont elle assure la direction artistique. Au sein de la compagnie, elle a adapté et mis en scène trois spectacles jeune public : Le Fantôme de Canterville, d’après Oscar Wilde, Scoubidou, la Poupée qui Sait Tout, d’après Gripari et Sherlock Holmes et la Mystérieuse Association des Hommes Roux, d’après Arthur Conan Doyle.