Et l’amour creusa mon ventre
- Julien Köberich
- Julien Köberich
- Fanny Balesdent, Chloé Genet, Julien Köberich
La pièce
Un jour Tom rencontre Adèle.
Il ne la verra jamais plus.
Mais son cœur est fendu, et la passion y germe, définitive, irrémédiable.
Progressivement, Tom transforme sa nouvelle compagne, Floriane, à l’image de celle qui l’obsède.
Une grande pagaille d’amour théâtrale, où le fantasme rivalise avec la réalité, où chaque parole abrite un secret.
Un entremêlement de scènes comiques, poétiques, et cruelles.
La presse
« Julien Köberich a écrit, mis en scène et joue avec deux consoeurs ce vaste programme chargé de désirs complices et ennemis. Un texte lumineux et très bien écrit, à la façon d’un Marivaux moderne. »
« Et l’Amour creusa mon ventre est une pièce qui parle de l ‘Amour, celui que l’on vit et celui que l’on s’imagine, le concret et le fantasme, le quotidien et la passion. […] Le spectateur peut donner libre cours à son imagination, se laisser emporter par cette histoire et avoir sa propre interprétation. Une chose réelle est le talent des comédiens, ils nous livrent un numéro d’acteurs tout en finesse où se mêlent le rire l’émotion et le doute. Ils occupent chacun à leur manière la scène avec justesse que ce soit dans l’humour ou dans l’émotion. »
« Cette construction ménage un suspens, nous donne l’envie de ne pas perdre une miette de ce qui va suivre. Elle participe de l’originalité et de la modernité de la mise en scène qui mêle habilement vidéo, symbolique du décor, (…) références aussi subtiles à la philosophie d’Alain.
Un talent dont l’éclosion vaut plus que le détour. »
« Le thème de la pièce est traité avec une grande sincérité. (…) La passion, les illusions, l’inaccessible, tout y est. Mais c’est écrit avec l’humour nécessaire pour ne pas s’ennuyer. Le ton est moderne, normal, nous sommes dans l’ère du 21ème siècle. »
note d’intention
La pièce est construite selon un procédé de temporalité non linéaire : la succession des scènes n’épouse pas celle du récit, incitant le spectateur à mettre dans l’ordre qu’il désire les scènes auxquelles il assiste.
Ce choix a l’avantage de mettre en exergue la confusion de Tom, qui peine à distinguer réalité, fantasme et nostalgie ; il permet en outre la multiplication des techniques d’inserts narratifs : ce qui paraît un détail dans une scène deviendra essentiel à la lumière d’une scène ultérieure.
Enfin, l’écriture prend en compte les nombreux messages que les protagonistes envoient par téléphone, souvent intercalés avec des répliques, et que les spectateurs pourront lire au moyen d’une vidéoprojection.
La pièce vise à donner chair à la thèse d’Alain sur la passion amoureuse ; elle est une maladie : « Faute de pouvoir se juger malade, le passionné se juge maudit ; et cette idée lui fournit des développements sans fin pour se torturer lui-même. »
LES ACTEURS
Fanny Balesdent
Comédienne formée au conservatoire régional d’Amiens, puis au théâtre du Jour de Pierre Debauche. Elle travaille en ce moment avec la compagnie Yaena, sur un texte de Jonas Hassen Khemiri.
Chloé Genet
Comédienne formée au Théâtre du Jour de Pierre Debauche, puis au Studio Théâtre d’Asnières. Elle joue actuellement dans La Princesse de Montpensier, adaptation d’Éliane Kherris.
Julien Köberich
Auteur, metteur en scène et comédien, formé au Théâtre du Jour de Pierre Debauche, puis au Studio Magenia. Il finalise en ce moment la pièce Mangeuse de terre, produite par la compagnie De Fil et d’os.