GABI
- Avec Noura Lapalus, Paul Cédat, Grégory Richaudeau, Neva Bonachera, Apolline Delagarde
RÉSUMÉ
Dans la famille de Gabrielle j’ai : 1 papa absent, 1 maman parfaite, 1 jumeau ennemi.
Dans la tête de Gabrielle j’ai : 1000 envies de meurtres.
Gabrielle a 16 ans et sa vie se résume à emmerder le monde. Soirées techno, exclusions du lycée, session chatroulette, espionnage familial : le quotidien banal d’une adolescente prête à tout pour se faire remarquer. Jusqu’au jour où une voiture la percute.
auteure
Après un master de socio-politique, Apolline Delagarde tombe amoureuse du théâtre. Elle se forme au conservatoire, à la jeune troupe de l’Atalante, à 1000 visages et au Labec. Elle joue dans plusieurs pièces, au théâtre de l’Atalante, de la Flèche en 2022, et au théâtre de Belleville dans une création mise en scène par Yann Joël Collin, en 2023.
Gabi (tqt c’est pas un accident), est le premier texte théâtral de l’autrice. Créée au théâtre des Plateaux Sauvage pour la finale du Tremplin Propulsion, la pièce est ensuite sélectionnée au
Festival du Trait d’Union, et jouée au Theatre El Duende.
Outre l’écriture théâtrale, Apolline est également scénariste. Lauréate de la dernière promotion de Nouvelles Ecritures, elle découvre le format sériel chez Canal+. Représentée par l’agence Cinéart,
Apolline développe actuellement une série de comédie avec Mandarin production et un long-métrage avec Nolita production.
note d’intention
Tenant le rôle de comédienne, autrice et metteuse en scène, il me paraissait évident de mettre en relief le processus artistique de cette création. Les allers-retours entre le texte, le plateau, et les
acteurs sont permanents dans la pièce, et l’ont été lors de la création.
Parfois le texte résiste, les acteurs se rebellent, et la relation entre la comédienne et celle qui a écrit son rôle est conflictuelle. On donne l’impression que le texte n’est plus écrit. Par cette envie
de mettre en scène une pièce, on retranscrit alors les positions conflictuelles et traditionnelles de la famille.
Écrire sur l’adolescence, ça voulait dire replonger dans mes journaux intimes, et dans mes carnets de correspondances. Ça voulait dire aussi s’amuser de mes petits traumas d’enfances, et des
clichés sur la famille.
Dans cette pièce, on met en autodérision l’ego-trip d’une autrice qui veut revenir sur son passé, mais qui se fait dépasser par les événements du présent. À la fin de la pièce, les acteurs reprennent leurs indépendances et l’autrice est totalement dépossédée de son texte.