La Chaleur
- Muriel Brunier
- Victor Jestin
- Arthur Beaudoire, Marie Cazor, Antoine Boizeau
- Maud Guyon
RÉSUMÉ
C’est l’histoire d’un adolescent étranger au monde qui l’entoure, un adolescent qui ne sait pas jouer le jeu, celui de la séduction, de la fête, de l’insouciance. Il s’oppose, passivement mais de toutes ses forces, à cette injonction au bonheur que déversent les hauts-parleurs du camping où il passe ses vacances.
L’adaptatrice
Scénariste et réalisatrice, Muriel Brunier est née au Brésil, diplômée de L’ESEC (Ecole Supérieure des Etudes Cinématographiques) en Réalisation et du CEEA (Conservatoire Européen d’Ecriture Audiovisuelle) en Narration Complexe. Elle a travaillé en tant qu’assistante-réalisatrice pour des plateaux de télévision et des long-métrages de fiction et s’est ensuite spécialisée dans l’écriture de scénario.
Depuis 2021, elle a réalisé plusieurs courts-métrages professionnels produits par Séquences Clés Productions qui ont reçu de nombreux prix en festivals. En 2024 elle écrit son premier long-métrage intitulé « São« . La même année, elle adapte à la scène le roman « La Chaleur » de Victor Jestin aux Éditions Flammarion et le met en scène à partir de mars 2025.
NOTE D’INTENTION
« Oscar est mort parce que je l’ai regardé mourir, sans bouger. Il est mort étranglé par les cordes d’une balançoire. »
Ainsi commence cette pièce intense qui nous raconte la dernière journée d’adolescence que passe Léonard, 17 ans, dans un camping écrasé de soleil.
Les premiers émois, les premières fêlures, les silences, les dysfonctionnements, « La Chaleur » hante nos pensées qui voyagent dans les Landes, sa forêt, ses plages, son sable mouvant. Léonard nous fait ressentir le soleil pesant, les odeurs présentes, les effleurements des vagues, le bruit trop fort des fêtes, tout devient sensuel et sensoriel.
J’ai eu un coup de cœur en lisant le premier roman de Victor Jestin qui reprenait les thèmes forts de mes propres créations et écritures: la famille, le passage à l’âge adulte, le sens de la vie, le désir naissant et la nature.
« La Chaleur » est ma première mise en scène au théâtre, j’aimerais apporter mon regard cinématographique avec mon équipe technique dans tout le travail du son, de la colorimétrie, de la scénographie. Avec mon regard féminin et engagé, j’aimerais apporter de la poésie, de l’esthétisme, du mouvement et rendre ainsi hommage au texte magnifique de Victor Jestin en surprenant le spectateur. Mes propositions seront à la fois proches de l’œuvre, de ses dialogues, de la dramaturgie centrale mais aussi un parti pris plus personnel sur les ressentis des personnages et l’ambiance singulière de ce camping perdu dans la forêt Landaise.
DISTRIBUTION
Arthur Beaudoire (dans le rôle de Léonard) : Il est un acteur français né en 1997. Formé au Cours Florent de 2016 à 2020, il débute au cinéma dans « Le Brio » d’Yvan Attal avant d’apparaître dans « Anna » de Luc Besson, « Play » d’Anthony Marciano et « Les Amandiers » de Valeria Bruni-Tedeschi. En 2023, il joue dans « Maria » de Jessica Palud. Il se produit aussi à la télévision, notamment dans « L’Art du crime » et au théâtre, où il a participé à plusieurs mises en scène. Il est représenté par l’agence Time Art.
Marie Cazor (dans le rôle de Luce) : Elle partage sa vie entre projets artistiques et animation de parcours de formations pour étudiants et professionnels. Après 4 années de cours de théâtre , dont les cours Paul Clément et Cochet-Delavène. Elle se forme pendant 5 ans au théâtre d’improvisation, notamment à l’école Paris Impro, puis à l’art du conte aux ateliers de La Cour des contes. Marie est aujourd’hui membre de deux troupes d’improvisation : la compagnie Les Flous et la compagnie Les Impronymous, avec lesquelles elle joue trois spectacles réguliers à Paris.
Antoine Boizeau (dans le rôle du lapin rose) : Il se forme à l’Atelier Blanche Salant et complète sa formation par des stages de mime, de théâtre burlesque et de clown. Il a joué dans diverses pièces : « Ne te promène donc pas toute nue » et « Monsieur Nounou » de Feydeau, « Eugène Oneguine » de Pouchkine, « Art » de Y. Reza, « Tom à la ferme » de Michel Marc Bouchard qu’il a joué à la Manufacture des Abbesses. Il reste proche de l’improvisation en jouant « Histoires d’amours improvisées » à la comédie des 3 bornes à Paris, et en tant que professeur à l’Atelier Off.